Le TelefériQo de Quito : direction le « páramo » du volcan Pichincha

En bref: A votre arrivée sur Quito, le TeleferiQo est un excellent lieu pour s’acclimater et faire une première randonnée en altitude. Je vous dis tout !

Amateurs de montagnes, de hauts sommets et d’un grand bol d’air frais, le téléphérique de Quito est le lieu idéal ! Une belle randonnée sur le volcan Rucu Pichincha vous permettra de profiter de magnifiques paysages. Avec de la chance, vous pourrez même voir le Cotopaxi, le Cayambe ou encore l’Antisana, les sommets enneigés autour de la capitale. Suivez le guide pour profiter de cette attraction célèbre d’Équateur.

Le teleferiQo (avec un « Q » comme Quito!) est l’un des plus élevés d’Amérique du sud, juste derrière celui de Mérida au Venezuela. Il vous emmène à plus de 4000 mètres d’altitude sur le páramo du volcan Pichincha, et dépasse donc celui très connu de l’Aiguille du Midi qui ne monte “qu’à” 3 800 mètres d’altitude.  L’occasion de profiter d’une magnifique nature et d’une vue imprenable sur la cordillère des Andes, mais aussi sur la vieille ville, pendant votre séjour dans la capitale ! C’est un des incontournables de la capitale équatorienne. D’ailleurs, saviez-vous que Quito fût la première ville nommée au Patrimoine mondial de l’Unesco en 1978? Son centre-ville colonial est le mieux conservé d’Amérique du Sud.

Du lundi au jeudi, le téléphérique est ouvert de 10h00 à 18h00. Le vendredi de 8h00 à 18h00 et le samedi et dimanche, c’est de 8h00 à 19h00. Pensez que vous devez vous présenter au plus tard à 19h30 pour le retour. Le prix est de  9.00 $USD pour les touristes étrangers adultes et 7.00 $USD pour les enfants. Il est aussi possible de monter son VTT pour ensuite descendre les flancs du volcan.

Comme pour toutes les randonnées, je vous recommande de commencer au plus tôt avec bien sûr tout le matériel adapté (chaussures de randonnée, eau, encas, casquette, crème solaire, imperméable, etc.) et des provisions d’eau et des snacks en cas de coup de pompe. De bon matin, le temps est souvent plus dégagé et vous offrira donc des conditions privilégiées pour profiter des volcans environnants ! Au coucher de soleil, ça peut aussi être magique et romantique. Le mieux ? Grimper jusqu’au sommet pour une belle journée au cœur de la nature andine.

Comment le rejoindre ? Taxi, bus ou navette ?

Le plus simple est de prendre un taxi pour environ 4 à 6 $USD depuis le centre de Quito.  Comptez environ 15 à 30 minutes de trajet selon la circulation. Comme d’habitude, pensez à demander l’utilisation du taximètre ! Pour le retour, surtout le week-end où la demande est forte, le tarif est officieusement fixé autour de 6 $US. Sinon, vous pouvez descendre gratuitement en navette jusqu’à l’occidental où il sera plus facile de négocier avec les taxis de passage l’utilisation du taximètre et donc un meilleur prix. Mais bon, après une belle randonnée, j’imagine que vous préférez rentrer rapidement pour déguster une bonne bière artisanale dans l’une de mes petites adresses.

Une alternative est bien sûr les transports en commun, notamment les bus publics bleus. Vous devez en prendre qui passent sur l’occidental, les 3 principales lignes sont Mitad del Mundo, San Carlos et Rapitrans. Cette solution est plus économique (environ 0.50 $USD) mais bien plus longue sachant que vous aurez très vraisemblablement au moins un changement. Pour rejoindre le téléphérique depuis l’occidental, c’est avec la navette gratuite (départ toutes les 15 minutes).

Enfin, si vous êtes dans le quartier de La Mariscal, sachez qu’il y a des navettes collectives privées pour 2 $US par personne. Renseignez-vous auprès de votre hébergement sur les horaires et lieux précis de départ. Si vous êtes 2 ou plus, le taxi reste aussi pratique et économique.

Combien de temps jusqu’en haut du téléphérique ?
Et jusqu’au sommet du volcan Pichincha ?

Après une ascension d’une dizaine de minutes qui vous offre une vue époustouflante sur la “Luz de America” (le petit surnom de Quito), vous voilà arrivé à la Cruz de Loma. En haut, les points de vue sont nombreux, on en prend vraiment plein les yeux !

En contemplant Quito sous toutes ses coutures, on se rend compte de l’étendue de la ville et de son étroitesse. En effet, Quito s’étend sur plus de 40 kilomètres mais n’est large que de 10 kilomètres. Sa forme rappelle à certains celle d’une banane. Bon oui, surtout si c’est l’heure du repas. Lorsque le ciel est dégagé, on peut observer des plus hauts sommets de la cordillère des Andes tels que le Cayambe, l’Antisana, le Cotopaxi, le Pasochoa ou encore le Rumiñahui. Les 3 premiers sont facilement reconnaissables à leurs sommets enneigés. Malgré la neige visible, ici, pas de domaine skiable ou de remontées mécaniques! Mais les activités ne manquent pas, c’est promis.

Une randonnée peut vous mener tout en haut du volcan. Comptez entre 3 et 4 heures de marche jusqu’au sommet du Rucu Pichincha ! Il n’y a pas de difficulté particulière. Regardez bien où vous mettez les pieds et n’hésitez pas à faire des pauses si le souffle manque. D’ailleurs, l’expression « lentement mais sûrement » prend tout son sens quand on fait des efforts en altitude. Ne soyez pas trop inquiets du mal d’altitude et allez y à votre rythme.

Et si vous préférez vous concentrer essentiellement sur les paysages, pourquoi ne pas vous laissez porter par votre monture ? Des promenades à cheval sont également possibles. Les prix dépendent de la durée, ils sont fixés et indiqués en haut du téléphérique.

Pour les amoureux d’adrénaline et de sensations fortes, je vous garantis que la descente en VTT offre le plein d’émotions ! Elle est recommandée aux sportifs expérimentés. Si vous la faîtes, pensez à vous équiper de votre GoPro pour que je partage vos exploits avec toute la communauté de voyageurs du Réseau Solidaire sur Facebook.

Pour les fanatiques de grimpe, il est possible de pratiquer l’escalade sur la paroi rocheuse du Rucu Pichincha! Sacrée expérience, non? Il sera possible de trouver un guide directement là haut mais il y a aussi des agences spécialisées pour tâter du roc en toute sécurité.

Enfin, pour les plus intrépides, il est possible de camper là haut gratuitement pour profiter d’un lever de soleil et d’une vue panoramique que vous ne risquez pas d’oublier! Attention toutefois, les nuits sont fraiches et il faut que le temps soit clément. 

Comment faire avec l’altitude ? Est-ce qu’il faut prévoir un temps d'acclimatation ?

Bien sûr, avant de grimper tout en haut, il est préférable de passer un ou deux jours à Quito afin de s’acclimater à l’altitude. N’oubliez pas que le téléphérique vous emmène à plus de 4000 mètres d’altitude et que le Rucu Pichincha culmine à 4696 m, ce qui n’est pas négligeable pour le corps ! Si vous aviez déjà un peu mal à la tête en arrivant dans la capitale, prévoyez même 3 à 4 jours.

Pensez aussi à bien vous équiper pour profiter de cette escapade : chaussures de randonnée, eau, encas, casquette, crème solaire, imperméable, etc. Même si vous aviez chaud dans le centre-ville, il peut faire très frais là-haut et les conditions climatiques changent très rapidement. On est dans de la haute-montagne!

Le téléphérique est généralement la première ascension pour le processus d’acclimatation, avant de se lancer en bivouac avec un guide et de se donner rendez-vous en haut des cimes! On considère qu’il faut au moins de 5 à 7 jours pour une acclimatation efficace. Et oui, le Cotopaxi et le Chimborazo ne sont pas d'accès si facile pour les non -initiés!

Quand y aller ? Quel jour et à quelle heure ?

Si vous voulez être au calme, il est préférable de s’y rendre durant la semaine. Le site, comme d’ailleurs Baños, Mindo ou encore le Cotopaxi, est très prisé par les Quiteños durant le week-end. L’arrivée du téléphérique a permis d’augmenter la fréquentation du point culminant  de la ville de Quito.  Comme je vous le disais, le mieux est d’y aller au plus tôt le matin surtout si vous comptez aller jusqu’au sommet du Rucu Pichincha, le temps commence souvent à se couvrir en début d’après-midi. Si vous y êtes au coucher de soleil, ça peut aussi être magique !

Le saviez-vous ? Son inauguration et mise en service ont été en 2005 par Poma, une entreprise française. Et oui, ils sont partout ces Gaulois !

Maintenant que vous avez toutes les informations, vous pouvez partir découvrir les magnifiques vues sur Quito et les environs depuis le téléphérique. Comme d’habitude, j’attends bien sûr vos plus belles photos et vidéos.

Si vous avez des questions, écrivez-moi en commentaire ou sur le  Forum, je vous réponds avec plaisir.

A très bientôt, 

Léon de Quito 

Un road-trip dans les Andes ? Un séjour en Amazonie ? Une croisière aux Galapagos ? Je vous aide avec plaisir à profiter des trésors de l’Équateur aux meilleures conditions grâce aux partenaires du Réseau Solidaire ! Dès maintenant, vous pouvez aussi me poser toutes vos questions sur le Forum en commençant une nouvelle discussion. Allez, je vous attends !!!