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Les communautés d'Amazonie : gardiens d'un savoir millénaire

L’Équateur possède 2 % de l’Amazonie totale. Quelles sont les nationalités indigènes qui y vivent ? Quels sont leur mode de vie et leur culture ?

En bref: L’Amazonie est le territoire de plusieurs cultures et communautés indigènes. Les projets écotouristiques sont un des moyens de protéger leurs coutumes et savoir-faire.

Quelles sont les nationalités indigènes qui y vivent ? Quel est leur mode de vie et leur culture ? Leur luttes et fiertés ? Je vous dis tout à continuation.
Les cultures d’Amazonie, berceau de traditions ancestrales
« Au début, je pensais que je me battais pour sauver les hévéas, puis je pensais que je me battais pour sauver la forêt amazonienne. Maintenant, je me rends compte que je me bats pour l'humanité. » - Chico Mendes

L’Amazonie, terre de diversité culturelle à préserver


L’Amérique du Sud possède un joyau, couvrant 5,5 millions de km2. L’Equateur possède 2% de cette superficie, pas moins de 40% de son territoire national, à l’Est des Andes. 
Cependant, la diversité biologique trouvée sur cette petite zone de terre est étonnante. Une donnée parle de cette "méga-biodiversité” : dans seulement un hectare du parc national de Yasuní, déclarée Réserve de Biosphère par l’UNESCO en 1989, il y a plus d'espèces d'arbustes et d'arbres que dans toute l'Amérique du Nord. La forêt amazonienne possède également une riche diversité culturelle composée d’ethnies, qui représentent 5% de la population équatorienne, vivant sur leurs terres ancestrales. Au moins 12 peuples autochtones y habitent, dont trois qui ont décidé de vivre sans contact, isolées du monde moderne! C’est sans compter sur les peuples qui ont malheureusement disparu, emportant leurs langues, leurs cultures et leurs savoirs.
Les communautés indigènes les plus connues sont les kichwa, les siona, les shuar, les achuar et les waorani.
Si vous allez en Amazonie avec l’un de mes partenaires , vous partagerez surement avec des Siona, dans la Réserve du Cuyabeno, des kichwa au  Napo Wildlife Centre et Napo Cultural Centre ou encore les achuar au Kapawi Lodge.


Le modernisme, une concession au mode de vie traditionnel 


Jusqu’à récemment, les jeunes quittaient les communautés en quête de modernité car vivre « à la ville » était mieux vu que de rester au village. Les jeunes générations avaient même honte de parler leur langue maternelle. « Alli punsha ! », Selon vous, cela veut dire quoi ?Je suis sûr que les peuples indigènes que vous rencontrerez seront ravis de vos effort pour parler leur langue. Ca veut dire “bonjour” au cas où !  
On assiste à un retour aux sources, avec la création de projets écotouristiques, mettant en valeur les ressources naturelles et l’environnement des communautés. Les jeunes apprivoisent leur langue maternelle, apprennent l’anglais, se forment dans les métiers du tourisme, allant de l'hôtellerie jusqu’aux guides.. Le Napo Wildlife Centre et le Napo Cultural Centre sont  des établissements gérés par les populations locales: c’est un grand succès de préservation et de développement durable. 
Partir en Amazonie dans le cadre de l’un de ses projets c’est donc aussi soutenir les communautés dans leur indépendance financière et politique. 
Le mode de vie traditionnel fait toujours partie intégrante du quotidien. La plupart des personnes préfèrent d’abord aller voir le chaman plutôt qu’un médecin « occidental ». Les shamans se passent leur connaissances de père en fils au cours d’années de pratique.  Le chamanisme est un ensemble de pratiques, croyances et connaissances ancestrales utilisées par certains groupes ethniques de différentes latitudes à des fins de guérison.  A ce titre, le shaman (ou yachak en kichwa, la langue la plus parlée par les peuples indigènes équatoriens) se conçoit généralement sous la forme d'un système spirituel-énergétique, doté d'unités interdépendantes et basé sur l'équilibre des forces. Leurs rituels de guérison sont développés sur la base des quatre éléments de la planète : le feu, l'air, l'eau et la terre.  Ils utilisent des concoctions et des infusions qui leur permettent, selon leurs croyances, d'avoir une perspective holistique de l'univers, de la vie et, même, du futur. La prise de plantes aux vertus psychotropes est courante mais répond à des rituels très codifiés. Cette pratique est donc confidentielle et régie par des règles strictes définies par le shaman.
Comme la santé, la nourriture traditionnelle occupe une grande part dans le mode de vie et dans l'appartenance à une culture. Je vous laisse vous lécher les babines avec mon article concernant la gastronomie en Amazonie

Une lutte commune, la protection de leur territoire et leurs coutumes


Les peuples autochtones représentent 4% de la population mondiale et conservent plus de 80% des forêts du monde.
Depuis ces dernières années, la menace et la pression sur la jungle amazonienne et ses tribus indigènes se fait de plus en plus présente. La destruction de l’écosystème au profit des mines, de l’extraction de pétrole, de la construction de routes, d’implantation d’usines hydroélectriques et de la déforestation fait partie du lot quotidien. Les incendies provoqués en Amazonie brésilienne ont fait les gros titres en 2019. Malheureusement le gouvernement brésilien n’a depuis pas pris de mesure renforçant la protection du poumon de la planète.
 Les différentes communautés locales livrent des batailles dignes de David et Goliath, contre des gouvernements motivés par l’exploitation des richesses, aux dépens de la seule qui importe vraiment, la biodiversité menacée et la protection des territoires indigènes contre la déforestation et l’exploitation extensive des ressources de la forêt primaire. 
En Equateur, les peuples natifs ont gagné de grandes victoires, certaines amères. Il n’est pas rare d’apercevoir les tribus Waorani manifester pour leurs droits à Quito, la pourtant lointaine capitale andine.  Pour vous donner une idée de l’ampleur du combat, je vous partage quelques-unes des dernières décisions: 
Je continue avec une note positive, le 26 avril 2019, une communauté waorani a gagné un procès contre plusieurs compagnies pétrolières, permettant ainsi de sauver plus de 200 000 hectares de terres indigènes, qui appartiennent à des aires protégées. Un tribunal local a statué en faveur des Waorani après avoir déterminé que le gouvernement équatorien n'avait pas tenu de consultation préalable avec eux en 2012 sur la possibilité de vendre aux enchères le bloc de pétrole 22 dans la province de Pastaza.
Les populations autochtones continueront d’être les meilleurs ambassadeurs pour protéger la forêt et les fleuves, aidons – les à diffuser leur message. N’hésitez pas à suivre l’actualité l’actualité de la communauté de Sarayaku, qui ont obtenu une grande couverture médiatique par leurs actions.
Alors, qu’attendez-vous pour connaitre mes partenaires et partager leur incroyable quotidien ? Vous avez plus d’informations sur la page Amazonie 
A très beintôt, 

Léon de Quito 

Un road-trip dans les Andes ? Un séjour en Amazonie ? Une croisière aux Galapagos ? Je vous aide avec plaisir à profiter des trésors de l’Équateur aux meilleures conditions grâce aux partenaires du Réseau Solidaire ! Dès maintenant, vous pouvez aussi me poser toutes vos questions sur le Forum en commençant une nouvelle discussion. Allez, je vous attends !!!

Découvrez tous nos articles avec des conseils et coups de coeur sur l'Amazonie equatorienne

Un voyage d'une richesse culturelle et naturelle qui vous sera sûrement inoubliable!